Thème «Tu auras beau essayer de les convaincre…» (Entrainement)

  1. Tu auras beau essayer de les convaincre, tu n’y parviendras pas une fois de plus.

Por mucho que (1)intentes (2)convencerle (3), no lo (4)conseguirás (5)una vez más (6).

(1) Expression de la concession qui porte ici sur un fait hypothétique réalisable don con emploie le subjonctif présent. On pouvait aussi substituer « por mucho que » par « por más que ».

(2) « intentar » n’est jamais suivi de la préposition « de ». En revanche, on pouvait aussi traduire « essayer » par « probar de ».

(3) Ou bien « persuadir », enclise du pronom complément car le verbe est à l’infinitif.

(4) Le pronom personnel neutre « lo » traduit ici le pronom « y »  en français.

(5) Verbe au futur que l’on pouvait remplacer par « lograrás ».

(6) Par de traduction du partitif « de ».

2. Depuis 10 ans il n’a pas travaillé. Il aura du mal à vaincre sa paresse du jour au lendemain.

Desde hace (7)10 años no ha trabajado (8). Le costará (9)vencer su pereza (10)del día a la noche (11).

(7) Depuis+ durée = desde haceDepuis+ date = desde hace.

(8) Il était préférable d’utiliser la passé composé car il s’agit d’une action qui a débuté il y a 10 ans et qui se poursuit aujourd’hui. Le passé simple exprime un passé révolu.

(9) « Avoir du mal » ne se traduit pas littéralement. On utilise le verbe « costar » qui se construit come « gustar ».

(9) «être paresseux » « ser perezoso »

(10) Traduction littérale impossible pour cette expression.

3. Si tu avais pu téléphoner au directeur, il t’aurait été reconnaissant.

Si hubieras podido(12) telefonearle (13)al director, te lo habría agradecido (14).

(12) Subordonnée conditionnelle qui porte sur une hypothèse irréalisée dans le passé. On emploie donc le subjonctif imparfait passé dans la proposition subordonnée et le conditionnel passé dans la principale.

(13) Attention au barbarisme sur « telefonear », on pouvait aussi penser à « llamar por teléfono». Enclise du pronom complément « le » après un infinitif.

(14) Emploi du conditionnel passé dans la principale. Par ailleurs, on ne pouvait pas utiliser le verbe « reconocer » dans cette expression mais les participe passé « agradecer ». Aussi « te habría estado agradecido ».

4. En octobre, les Vénézuéliens ont voté une nouvelle fois contre le président.

En octubre, los venezolanos (15) votaron (16) un vez más (17) contra (18) el presidente.

(15) Attention à la disparition de la diphtongue.

(16) Action révolue et marquée dans le temps, on emploie donc le passé simple.

(17) De loin préférable à « una nueva vez »… « otra vez », « de nuevo », « volvieron a votar » étaient possibles.

(18) Ou « en contra del presidente »

5. Bien que le référendum n’ait pas eu lieu, les nationalistes poursuivent leurs actions.

Aunque el referéndum no tuvo lugar (19) (20), los nacionalistas siguen (21) sus acciones.

(19) La proposition subordonnée concessive porte ici sur un fait réalisé et non sur une éventualité, le référendum a bien eu lieu. Donc, dans ce cas, on utilise l’indicatif, en l’occurrence le passé simple dans cette phrase.

(20) « avoir lieu » qui se traduit littéralement « tener lugar »

(21) « continúan »

6. C’est l’année dernière que l’on a fêté l’anniversaire de la mort de Franco. 

Fue (22) el año pasado cuando (23) celebramos (24) el aniversario (25) de la muerte de Franco.

(22) Tournure emphatique du type « c’est… qui / c’est …que ». Dans la mesure où le verbe « celebrar » sera conjugué au passé simple, il faut en faire de même avec « ser ».

(23) Le référent est un référent de temps, il faut donc utiliser le relatif « cuando » et non « que ». 

(24) Voire « festejar », moins courant malgré tout. 

(25) « cumpleaños » désigne le fait « finir une année complète », pour la date anniversaire d’un évènement on utilise le terme « aniversario ». Les deux mots ne sont jamais synonymes. 

7. Quand tu auras enfin compris le projet, tu pourras le mettre en œuvre.

Cuando por fin (26) hayas (27) comprendido, podrás (28) ponerlo en práctica (29).

(26) A placer avant ou après la forme verbale mais on ne peut pas séparer l’auxiliaire du participe passé.

(27) Proposition subordonnée temporelle introduite par « cuando », le futur est impossible dans la proposition subordonnée.

(28) Emploi du futur dans la proposition principale.

(29) Ou « realizarlo », enclise du pronom complément après un infinitif. 

8. Plus l’inflation grimpait, plus la population s’inquiétait.

Cuanto más (30) subía (31) la inflación, más la población (32) se preocupaba (33).

(30) Traduction de “plus… plus” / “moins… moins” = “cuanto más… más » / « cuanto menos… menos ». 

(31) Il était préférable ici de mettre le verbe juste après « más ».

(32) « POPULACION » n’existe pas!!!

(33) “estaba preocupada”, “se inquietaba”

9. Avertissez-moi pour que je prenne des mesures draconiennes à temps !

¡Avíseme (34) para que tome (35) medidas draconianas (36) a tiempo !  

(34)“Avisar” plutôt que “advertir” qui a plus le sens de « mettre en garde ». Le verbe est conjugué à l’impératif affirmatif. En revanche, le contexte ne permet pas de savoir de quel type de vous il s’agit donc « avísenme » ou « avisadme » étaient possibles.

(35) Subjonctif après « para que ». Avec l’impératif, la concordance des temps se fait avec le subjonctif présent.

(36) « extremas », « radicales »

10. La cote de popularité de Maduro baisse plus que je ne l’aurais imaginé. 

La cota (37) de popularidad de Maduro baja (38) más de lo que (39) yo habría imaginado (40).

(37) Ou “el nivel

(38) “disminuye” “se reduce

(39) Proposition subordonnée de comparaison qui se construit toujours avec “de lo que” lorsque la comparaison porte sur un verbe.  

(40) Conditionnel passé, il était préférable d’utiliser le pronom sujet « yo » pour éviter de penser que « Maduro » est le sujet de « se habría imaginado ».